Eglise

Eglise

XIIème siècle - Grès roussard

Cette église a été remaniée à plusieurs reprises. Sur les murs extérieurs se distinguent les anciennes ouvertures romanes. L'intérieur est couvert d'une voûte de bois en berceau. L'édifice serait construit sur le site de l'ancien monastère de Vandoeuvre. Ce lieu de pélerinage connu à travers la France pendant plusieurs siècles fut dévasté au moment des invasions normandes.

Avec les anciennes ouvertures romanes, la nef romane couverte d'une voûte de bois en berceau, une Dormition de la Vierge et quatorze personnages en terre cuite du XVIIème siècle et une terre cuite polychrome de la même époque. L’église compte 13 baies. Seules, les baies 6, 7 et 9 sont figurées. La baie 6 représente Sainte Germaine de Pibrac, patronne de bergères. La baie 7 figure le bienheureux Benoît-Joseph Labre, personnage du XVIIIème siècle qui secourait les plus pauvres. Sur la baie 9, est représenté le Saint patron de l’église, Saint Léonard, ermite et abbé en Limousin au VIème siècle. Sur ce vitrail réalisé en 1937 par Maurice Bordereau, peintre verrier angevin, Saint Léonard est en prière lorsqu’un serpent s’enroule autour de son corps, le Saint se signe et le serpent tombe mort à ses pieds

L'Assomption de Pierre Lorcet (céramique, 1684) est une polychromie datant sans doute du XIXème siècle.Ce relief, qui est de la même main que le relief de l'Assomption, également conservé dans la nef, provient peut-être du retable (détruit) du maître-autel, qui avait été commandé au sculpteur manceau Pierre Lorcet en 1684. Cette hypothèse est d'autant plus vraisemblable que ces deux œuvres sont très proches stylistiquement des reliefs de l'église de Verniette, à Conlie, exécutés par l'artiste en 1688 et de ceux de Mareil-en-Champagne, qui lui sont attribués. La polychromie date sans doute du XIXème siècle.

La Sainte Trinité de Pierre Lorcet (1684) a un relief qui est inscrit dans un médaillon circulaire. Il est composé de plusieurs éléments aux contours plus ou moins rectangulaires. Ce relief, qui est de la même main que le relief de l'Assomption, également conservé dans la nef, provient peut-être du retable (détruit) du maître-autel, qui avait été commandé au sculpteur manceau Pierre Lorcet en 1684. La polychromie date sans doute du XIXème siècle

La mort de la Vierge (vue d'ensemble et détails) présente une terre de couleur ocre rose. Ce groupe est probablement l'œuvre d'un atelier manceau actif dans le premier quart du XVIIème siècle. Il a été offert à l'église vers 1626 par le curé Brandelys Laigneau. Tout comme d'autres groupes de la Mort de la Vierge en terre conservés dans la Sarthe, cet ensemble serait inspiré d'un tableau original disparu du Maître de Moulins, par l'intermédiaire d'une gravure. (Informations d'Ali Hammache)